Cette nouvelle édition du CES à Las Vegas aura une nouvelle fois rempli ses promesses en termes d’innovations dans tous les domaines avec pour point commun de voir l’IA se généraliser dans l’ensemble des cas d’usages allant du B2C au B2B. L’IA a incontestablement été la reine du salon.
Bien sûr, les fabricants de devices « traditionnels » étaient au rendez-vous, mais pas que, la partie Robotic, iOt, Healtcare, Software ou encore automotive pour ne citer qu’elles étaient particulièrement bien représentées avec des applications concrètes allant bien au-delà de simples présentations marketing.
La montée en puissance de la question énergétique que l’on ne peut dissocier de l’exploitation de l’IA a aussi été un temps fort : refroidissement liquide, efficience énergétique, générateur autonome de dernière génération, l’offre était pléthorique avec de réelles innovations.
Mais quelle place pour la France ?
Si de nombreux exposants français étaient présents, force est de constater que peu pouvaient réellement rivaliser avec les concepteurs asiatiques et nord-américains. En ce sens, il était d’ailleurs stupéfiant d’entendre ces derniers (hors majors) préciser que l’Europe était un marché intéressant, mais non prioritaire. Et lorsque l’on évoquait leur représentation locale ou leur intention d’investissement en France, la réponse était souvent la même : pas pour le moment…
Ce constat sans appel doit nous amener à nous poser de réelles questions sur notre compétitivité et « attractivité ». Concevoir et proposer des technologies est une chose, les commercialiser à grande échelle en est une autre et la concurrence internationale est forte.
Bref, innovation, IA, Robotic, dominance asiatique et nord-américaine résument parfaitement cette nouvelle édition. Ne ratons pas le train, faute de ne pouvoir le rattraper.
Une contribution de Franck TUPINIER, fondateur de l’agence de Relations Presse MyNtic-PR, et visiteur lors de l’édition 2025 du CES